Cet article traite de l’incroyable idée suivante : on peut être trop vieux pour faire du trading ou trop avancé en âge pour investir. Voyons pourquoi Il est ridicule de penser que le trading est un sport de haut niveau réservé à la jeunesse.
- Le trading, un sport de haut niveau ?
C’est un sport que l’on peut pratiquer à tout âge sans se soucier de l’état de ses articulations. On y gagne un cerveau ultra-entretenu, ultra-performant. Il s’agit en effet de comprendre de nouveaux mécanismes : comment les prix se fixent sur les marchés financiers, comment interpréter le graphique du cours d’une valeur et comment prendre positions gagnantes.
Il est nécessaire d’absorber des informations et se faire une culture financière au moins superficielle. On y gagne l’opportunité de devenir un bon connaisseur de l’économie. De nombreux mécanismes qui paraissaient abstraits deviennent tout à coup limpides.
Il y a donc de quoi basculer en mode passion quand à l’idée de vivre une nouvelle expérience.
2) Réservé à la jeunesse ?
Est-ce logique de dire à des personnes qui ont entre 20 ans et 50 ans qui gèrent d’abord leurs études puis leur entrée dans la vie active, ensuite leur carrière tout en s’occupant de leur famille, de passer du temps à s’intéresser aux marchés financiers ?
C’est exactement l’inverse : quand on avance en âge, on a plus de temps libre !
Le trading demande des entraînements réguliers. Si vous êtes retraité ou plus tranquille dans vos activités professionnelles, vous avez le temps d’apprendre à maîtriser une nouvelle compétence.
3) Investir sur les marchés financiers est devenu une nécessité car notre patrimoine de dévalorise.
Actuellement, il ne s’agit plus de renforcer notre patrimoine mais de le préserver.
Le temps de l’épargne passive est terminé, celle qui devait nous apporter une retraite en or ou sinon confortable. Le livret de caisse d’épargne nous fait perdre de l’argent (rémunération à 0,75% avec une inflation autour de 2%). Les assureurs-vie vont nous pousser gentiment vers la sortie quand on a investi dans des fonds en euros.
Si vous avez un peu d’argent à investir, investissez en bourse. Un petit capital suffit car on commence à petite dose. On se forge une pratique et si on se sent à l’aise dans ce nouvel exercice, on monte en puissance.
Si vous êtes actuellement, retraité, vos revenus sont mieux garantis que ceux d’un actif. Et théoriquement, votre consommation a un peu baissé. Vous pouvez donc dégager un peu d’argent pour investir et prendre quelques risques sans altérer votre niveau de vie.
A chaque moment de la vie sans exception, il y a de la place pour des placements avec un peu de risque et sans doute plus après 50 ans qu’avant.
4) L’adage bizarre des banquiers
L’adage des banquiers : investissez en actions le pourcentage de votre épargne égal à (100 – votre âge) est totalement idiot. Donc il faudrait donc avoir 80% de ses économies en action quand on a 20 ans, et 20% quand on a 80 ans.
Quand on est plus âgé, on maîtrise mieux ses émotions. Et gagner en bourse, c’est 80% de psychologie. Pour ne pas céder aux sirènes des émotions négatives, on apprend plus facilement à installer des règles de comportement.
En bourse, il faut résister à deux tendances très humaines : vendre trop rapidement alors que le cours monte pour prendre ses gains, ne pas vendre assez vite quand le cours descend car on se place en mode « espoir ».
Il faut se fixer la règle suivante :
« Je n’achète que quand telles conditions sont remplies et je ne vends que quand telles autres autres conditions sont remplies.
Je n’agis qu’en suivant cette règle et ne laisse ainsi aucune part à mes émotions. »
Quand on est un plus âgé, l’expérience de la vie nous « donne l’estomac » pour rester calme, coller à la stratégie qu’on s’est fixée et lutter contre ces deux tendances (vendre trop vite ou trop tard).